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 How let the death die ? | Klaus

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Halisi Soyinka
the ghosts that we knew.

Halisi Soyinka

› Messages : 63
› Date d'inscription : 06/05/2014

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MessageSujet: How let the death die ? | Klaus   How let the death die ? | Klaus Icon_minitimeVen 23 Mai - 1:43

How let the death die
klaus & halisi
Cela faisait près de deux journées que je le traquais. J’arrivais à sentir son odeur, mais à cause de cette foutu pluie, ma piste c’était grandement dissipée et par instant je le perdais. Je ne pouvais pas aller aussi vite que je le voulais, j’aurais perdu sa trace… et je devais l’avouer, je ne me sentais pas très bien, la vitesse humaine était la seule que je pouvais supporter à cette instant. Je m’en voulais terriblement, j’avais été extrêmement négligente et maintenant j’en payais le prix. Il m’avait eu par surprise, c’était jeté sur moi alors que je traquais une proie. Il avait attendu que mon attention soit totalement dirigé ailleurs avant de m’attaquer. J’ai cette tendance à tout oublier lorsqu’un gibier est en vue. Je deviens entièrement obsédée, une sorte de transe qui peut durer des heures. Ils n’avaient besoin que d’une seule seconde pour réussir et c’est exactement ce que je leur avais donné. Trois sales cabots s’étaient lancés sur moi et l’un deux avait enfoncé ses crocs dans mon épaule, il m’avait férocement mordu avant de s’enfuir lâchement. Une simple petite morsure et le mal était fait, maintenant un venin mortel se promenait dans mon corps… Je n’étais plus qu’à quelques jours de ma mort.

Je courrais après se loup-garou, je courrais après une rumeur que j’avais entendu il y avait de cela de nombreuse années. J’étais dans ces montagnes depuis un jour entier et j’avais espéré le rattraper avant qu’il n’atteigne la forêt, avant que son odeur ne se mêle aux autres créatures qui foulaient les terres de Stryn. Je n’étais pas assez rapide je devais me pousser maintenant avant que mon état ne me le permette plus. Plus d’une heure s’était écoulées avant que sa puanteur ne disparaisse totalement, ma tête me tournait et j’avais l’impression absurde d’avoir le souffle court, mais c’était impossible, je ne respirais pas. Je m’étais arrêtée sans me soucier plus de mal qui me rongeait toujours un peu plus. Je devais retrouver sa trace, c’est tout ce qui comptait. Le temps s’écoula et les seuls effluves qui me vinrent, étaient celles de l’un des complices. Je fixais immobile l’immense lac, c’était la direction qu’il avait suivi. Sans perdre une seconde je mis engouffrait, je n’avais pas de temps à perdre. Si je ne trouvais pas celui qui m’avait condamné à une mort lente et douloureuse, avec beaucoup de persuasion son acolyte le ferait.

Plusieurs minutes s’écoulèrent, je longeais l’étendu d’eau suivant toujours la trace légère du loup. Un cri perça le silence du lac, suivi d’un écho qui résonna dans les montagnes éternelles. J’accélérais le pas, c’était peut-être lui. Rapidement je traversai la courte distance qui me séparait des cris. Je savais pertinemment que c’était une fillette qui hurlait, s’attaquait-il à elle ? Lorsqu’enfin la scène m’apparut je compris aussitôt. Une jeune femme nue et entièrement trempée tenait une petite humaine par la gorge. Je détestais les sirènes, j’abhorrais ces créature qui se trouvaient être en combat perpétuel avec les vampires. Nous nous nourrissions à la même source, les humains, eux la chair et nous le sang. Je détestais les sirènes presque autant que les loups-garous, mais je n’étais pas en état de m’occuper d’elle et je n’avais pas le temps, j’avais autre chose à faire... Quoique ma faiblesse s’atténuerait peut-être légèrement après quelques gorgés de sang jeune et frais. Puis sur cette pensée la créature leva les yeux sur moi tout en retroussant les lèvres, elle dévoila ses longues dents pointues couvertes de sang et cracha en ma direction. À croire qu’elle avait lu dans ma tête.

Elle venait vraiment de me cracher au visage, je n’avais pas de temps à perdre, mais j’allais faire une exception. J’étais derrière plusieurs arbres et d’une main j’attrapai une branche et la brisa dans un craquement sonore. Tout en fixant la sirène je m’approchai d’elle à la vitesse d’un humain, je voulais qu’elle me voit venir, qu’elle comprenne qu’elle venait de se condamner. À ma vue elle enfonça ses dents acérées dans le cou de la fillette. Aussitôt je lui enfonçai la branche profondément dans le cou, tout en attrapant l’enfant qui devait être âgé de 6 ans tout au plus. Je déposai la petite sur le sol, puis arracha la branche du cou de la stupide créature. La sirène émit son strident et étouffé par son propre sang, puis sans attendre je la frappai violemment à la tête. La jeune femme tomba sur le sol, ensanglantée. Je senti alors une pression contre mes jambes, l’enfant se tenait dans mon dos et m’entourait à l’aide de ses bras de toute ses forces.
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