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 my mind is only made of dust | halisi soyinka

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Halisi Soyinka
the ghosts that we knew.

Halisi Soyinka

› Messages : 63
› Date d'inscription : 06/05/2014

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MessageSujet: my mind is only made of dust | halisi soyinka   my mind is only made of dust | halisi soyinka Icon_minitimeVen 16 Mai - 15:36



Halisi Soyinka

MY MIND IS ONLY MADE OF DUST




Prénoms : halisi Nom : soyinka Âge : 317 ans (25 ans) Date de naissance : printemps 1679 Métier : aucun Pays d'origine : afrique Statut social : célibataire Orientation sexuelle : hétérosexuelle Race : vampire Camp : le miens Célébrité : zoe saldaña.

who i am.


Halisi a une personnalité qui n’est pas des plus simple, elle est plutôt changeante et ses émotions fusent parfois dans tous les sens. Elle ressent tout très intensément et ne connait pas la demi-mesure. Il y a une dualité éternelle en elle, vampire et humaine, un duel perpétuel dont le côté humain n’est encore jamais ressorti gagnant. Elle le combat de toute ses forces et s’engouffre toujours de plus en plus profondément dans son côté sombre pour y échapper. Halisi est sans cœur et n’hésite pas à tuer, elle ne craint en aucun cas d’avoir du sang sur les mains. Extrêmement impulsive elle se laisse aisément guider par son instinct prédateur. Elle n’est pas réputée pour sa patiente légendaire, bien au contraire elle déteste qu’on la fasse attendre.

♦️ Violente ♦️ Égocentrique ♦️ Sarcastique ♦️ Têtue ♦️ Très mauvais caractère ♦️ Intelligente ♦️ Charmante ♦️ Intuitive ♦️ Spontanée ♦️ Joueuse ♦️ Solitaire ♦️ Entêtée


behind the screen.


Prénom ou pseudo : patchouli Âge : 20 ans Pays : canada Où as-tu découvert le forum : Accepte un doublon d'avatar ou non : non Fréquence de connexion : souvent Un dernier mot : Lècher Hero

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Halisi Soyinka
the ghosts that we knew.

Halisi Soyinka

› Messages : 63
› Date d'inscription : 06/05/2014

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MessageSujet: Re: my mind is only made of dust | halisi soyinka   my mind is only made of dust | halisi soyinka Icon_minitimeVen 16 Mai - 15:37



Once Upon a Time

LA DOULEUR DE L'ÂME PÈSE PLUS QUE LA SOUFFRANCE DU CORPS



Les souvenirs, pourquoi toujours replonger dans le passé, s’immerger dans ce qui a été et ce qui ne sera plus jamais… Qui peut être assez vif pour y échapper, nous sommes les proies et eux les chasseurs… je fus traversé par d’innombrable années, mais force m’ait d’admettre que malgré mes 317 années de vie j’ai échouée, je me suis à de nombreuse reprise laissé prendre, enivrer, hanter par ce prédateur discret. J’ai été faible et eux beaucoup plus malin. Ils se déplacent en bribes désordonnées et je n’ai toujours pas compris comment leur échapper. Ils m’ont fait rire, rêvassé et pleurer… je les déteste.

***

Hiver 1704, 25 ans
Leur aboiement résonne et emplie l’air, un écho dans la nuit sombre, une promesse d’une fin de souffrances et de supplices intolérables. Cette fois si, ils ne m’attraperont pas j’en fais le serment, la liberté ou la mort. Je n’ai plus de souffle, mais qu’importe je fonce à toute vitesse ne me souciant guère des branches qui griffent ma peau. Ils sont de plus en plus près, l’intensité de leur hurlement ne fait qu’enfler au même rythme que ma peur. Je m’arrête brusquement devant un étendu d’eau, je la fixe qu’un bref instant, puis sans attendre je m’y submerge. Je ne sais pas nager, mais ce choix m’est le plus tolérable, la rivière ou le maître…


Printemps 1697, 18 ans
J’ai froid, j’ai chaud, j’ai faim, j’ai peur, je pleure… L’odeur est atroce et me soulève le cœur. Cela fait trois jours que ces monstres à la peau blanche m’ont embarquée dans ce gigantesque bateau, mais je ne suis pas seule, je suis entourée de gens de mon peuple, même que plusieurs sont de mon village. Je suis étendu sur le sol et mes chaînes m’empêchent de me lever. Je n’ai pas encore réussi à fermer l’œil la moindre petite seconde. Que nous veulent-ils, Bahati qui est étendu près de moi ne cesse de répéter qu’il nous mangerons, cette pensée fait monter dans ma gorge un sanglot, qui malgré mes efforts, franchi mes lèvres bruyamment. J’ai tellement peur et ces fers à mes chevilles me font tellement souffrir. J’implore tous les dieux, qu’ils nous viennent en aide. Je ne peux m’empêcher de penser à ma mère et à mes cinq sœurs, je m’accroche à elles pour ne pas sombrer. Brusquement la trappe au plafond s’ouvre inondant une petite partie du bateau de lumière. Je ferme les yeux, c’est aveuglant, douloureux même. Je sens mon cœur s’affoler, je vais être malade. Je tremble, ils arrivent. Ils nous détachent et nous font monter sur le pont quatre à la fois. Je suis tout près de Bahati qui pleure, je glisse ma main dans la sienne.


Été 1697, 18 ans
Nous sommes arrivés aujourd’hui sur la terre ferme et je me tiens en face de cette jeune femme qui me regarde fixement. Son visage émacié, ses joues creuses, une fatigue poignante imprègne chaque recoin de son visage, ses yeux sans vie reflètent la douleur et le désarroi. Mon regard descend sur son corps affreusement squelettique, elle ressemble à s’y m’éprendre à un cadavre animé, elle ne peut pas être en vie… Je plonge mes mains dans la bassine d’eau détruisant ainsi mon reflet. Et oui je suis belle et bien en vie.


Printemps 1697, 18 ans
Un bruit me réveille brusquement, j’ouvre les yeux et rencontre cette noirceur à laquelle je me suis accoutumée. Je suis dans ce bateau depuis trop longtemps pour pouvoir compter les jours. Ils m’ont arraché à ma vie pour me jeter dans cet enfer. Je suis étendu sur le sol et mes chaînes m’empêchent de me lever. J’ai froid, j’ai chaud, j’ai faim, j’ai mal, mais cela n’est que la routine. J’hésite un bref instant, mais je pose mon regard sur Bahati qui est étendu à ma gauche, ses yeux me fixent sans ciller. Cela fait 12 heures qu’elle est dans la même position, mais c’est parfaitement normal puisqu’elle est morte… Je voudrais pleurer, mais je n’y arrive pas. Je tourne la tête et fixe à nouveau le plafond. Je l’envie tellement… * Oui Bahati tout est enfin fini pour toi ma sœur, tu n’auras plus à vivre ce calvaire… * Je ne ressens rien que du vide, je suis complètement épuisée… Cela fait près de trois jours qu’ils ne sont pas venu, trois jours sans bouger, trois jours sans eau ni nourriture. Peut-être que c’est moi aujourd’hui qu’ils lanceront par-dessus bord, espérons que oui.


Automne 1700, 21 ans
Je suis attachée debout à cet arbre depuis deux jours. J’essaie d’ouvrir mes yeux, mais cette tâche semble presque insurmontable. Le soleil brûle ma peau et a complètement desséché ma gorge. La terre semble danser frénétiquement sous mes pieds et si je n’étais pas attachée aussi solidement je m’affalerais sur sol. Ma cheville qui a été férocement lacérée par le chien ne me fait presque plus souffrir tant mon corps est engourdi. Je ne sais pas s’il va me laisser mourir au soleil ou bien s’il me réserve autre chose. J’entends les autres se rapprocher de moi et une voix s’élève : 50 coup de fouets pour m’être enfuit. Sur ces mots, deux hommes me dénudent le dos. Sans attendre une douleur aiguë s’abat de mon épaule droite à ma hanche gauche. Je tressaille violement, mais aucun son ne franchit mes lèvres. Puis un deuxième coup de fouet, aussitôt rejoint par un troisième, un quatrième, un cinquième. La rage de l’homme déferle sur moi sans que je ne dise le moindre mot, sans que la douleur ne franchisse ma bouche. Les coups se font plus violent, il veut m’entendre, il veut sentir ma souffrance, ressentir mon calvaire. Il est hors de question que le lui donne cette satisfaction. Je serre les dents fort, si fort que j’ai l’impression qu’elles vont se briser. Un trentième, trente-et-unième, trente-deuxième… mon corps entier tremble, des larmes brulantes glissent malgré moi sur mes joues. Quarante-huitième, quarante-neuvième et finalement le cinquantième. Un sourire glisse faiblement sur mes lèvres. Ce moment est certainement le plus douloureux de ma vie, mais malgré tout une victoire, aucun son, aucune plainte n’a franchi mes lèvres…


Hiver 1686, 7 ans
L’enfant du démon… voici pourquoi je suis étendu sur le sol. Ce surnom me colle comme une deuxième peau. Je sens ce goût métallique se répandre dans ma bouche. Je regarde les autres enfants s’éloigner ne se souciant plus de moi. Pourquoi suis-je différente d’eux ? Je sens le sable tiède contre ma joue et je dirige ma main à ma bouche. Du bout de mes doigts je touche se liquide chaud et goûteux. Je pose alors mon regard sur cette substance rouge qui glisse sur mes doigts. Notre peau n’est peut-être pas de la même couleur, mais notre sang l’est…


Automne 1700, 21 ans
Je n’entends rien d’autre que se bourdonnement assourdissant dans mes oreilles, mon cœur menace sérieusement de sortir de ma poitrine. Les arbres défilent en un rythme étourdissant dans la noirceur épaisse de la nuit. Je cours comme je n’ai jamais couru, mais malgré cela j’ai l’impression que ce n’est jamais assez vite. Ma liberté, mon salut se trouve peut-être au bout de cette course effrénée, je ne peux pas faiblir. S’ils me rattrapent je n’ose imaginer ce qu’il me fera. Je repense à Ongombo et l’oreille qu’ils lui ont coupée pour s’être enfuit, je frissonne. J’entends des cris, ils ne sont plus très loin de moi. Je change de trajectoire, je ne peux pas y retourner, je ne veux pas. J’entends l’aboiement de ces chiens dressés pour nous ramener en enfer. Ils sont si près, leur hurlement me transperce, ils sonnent mes dernières secondes de libertés. Une énorme gueule se referme violemment sur ma cheville enfonçant profondément ces crocs dans ma chair. J’essaie de me dégager, il secoue sauvagement sa gigantesque tête, j’hurle de douleur, trop tard ils arrivent.


Été 1804, 125 ans
Ils sont morts, tous morts. Je tourne lentement sur moi-même et mes yeux se butent contre les corps sans vie qui jonche le sol. Trente-deux cadavres se vautrant dans le mélange de leur sang toujours fumant. L’ivresse du sang me monte à la tête, j’entends un cœur qui s’affole, je me retourne et découvre une magnifique petite rouquine, elle tremble de la tête au pied. Son regard glisse de mon visage aux trente-deux membres de sa famille étendu sans vie. Mon ventre se tord subtilement, mon sourire s’efface doucement. Je dirige lentement une main à ma bouche et l’essuie du revers de la main. Je sens cette chose que j’avais depuis longtemps oubliée ramper dans les tréfonds de mon être… Il s’insinue en moi comme un poison, il va me ronger, me détruire. Je n’en veux pas ! Je m’avance vers la petite qui aussitôt recule de plusieurs pas, je l’attrape par les cheveux et l’attire vers moi. Elle cri et me frappe avec ses petits points, de toute ses forces, du plus fort qu’un enfant de 6 ans peut le faire. J’enfonce mes crocs dans son petit cou blanc comme la neige. Je sens mes larmes couler sur mes joues, j’avale une autre gorgée de se sang pur et sublime, puis une autre. Plus je bois, plus mes larmes s’estompent au même rythme que mes remords. Je lâche le corps inerte de l’enfant qui retombe violemment sur le sol. Je me relève libérée de tout et surtout de ce sentiment qui avait depuis très longtemps disparu…


Hiver 1704, 25 ans
L’eau s’engouffre goulûment dans mes poumons, je ne vois que mes bras qui s’agitent frénétiquement vers la surface et la lune déformée par un voile d’eau. Lentement je cesse de me mouvoir, ma vision se trouble. Le silence m’entoure et la mort allonge ces longs bras vers moi. J’en ai envie je veux qu’elle me cueille, je veux qu’elle me berce, je la désire ardemment. Son étreinte se raffermi autour de moi, je me sens si calme et sereine, je ne le savais pas mais je suis prête, je m’y abandonne. De longs bras d’une pâleur digne de la mort elle-même, s’étirent vers moi et m’agrippent, m’aspire à une vitesse incroyable. Je tousse, je m’étouffe je suis hors de l’eau, étendu sur le sol et je crache une quantité d’eau impressionnante. Mes poumons se dégonflent rapidement laissant place à une vive douleur, une brûlure au creux de mon souffle. Je suis à quatre pattes sur le sol et je redresse péniblement ma tête toujours engourdie par le manque d’oxygène. Mon regard tombe sur cette imposante ombre floue qui se tient devant moi. Graduellement son visage devient plus clair, j’aperçois son teint blafard, ses joues creuses, mon cœur s’emballe, ses traits déformés, ses yeux injectés de sang qui me fixent avec intensité. Un frisson me traverse le corps, il fonce sur moi…

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